Attraction et fidélisation des employés : les défis des entreprises dans le monde

Deux sondages réalisés par Towers Watson révèlent que les entreprises peinent à attirer et fidéliser les employés, notamment ceux ayant un rendement supérieur et ceux ayant un potentiel élevé. En cause : elles répondent mal aux besoins de sécurité d'emploi et de confiance à l'égard de la direction des candidats et employés.

Alors que les niveaux d’embauche et de roulement semblent à la hausse dans le monde, de nombreuses entreprises peinent à attirer et fidéliser les employés, apprend-on dans deux sondages publiés par la société de services professionnels Towers Watson. Dans son sondage sur la gestion des talents et la rétribution effectué auprès de 1 637 entreprises, dont 95 au Canada, il apparaît que les deux tiers des organisations interrogées font face à des enjeux relatifs à l’attraction des employés au rendement supérieur (65%) et des employés au potentiel élevé (64%). Plus de la moitié estiment également éprouver de la difficulté à fidéliser ces deux catégories d’employés (avec des taux de 56% et 54% respectivement).

Les employeurs ne savent pas vraiment ce que leurs employés veulent

Towers Watson explique ces résultats par le fossé qui existe entre ce que les employeurs croient que les employés recherchent et ce que les employés veulent réellement. De manière plus détaillée, les employeurs ont tendance à concentrer leurs efforts sur la rémunération de base et la progression de carrière pour attirer et fidéliser leurs employés. Même si ces deux aspects font partie des principales attentes des employés, les employeurs oublient d’autres notions importantes comme la sécurité de l’emploi et la confiance à l’égard de la direction de l’entreprise. Le sondage sur la main d’oeuvre dans le monde réalisé auprès de 32 000 employés dont 1 000 au Canada permet d’en savoir un peu plus. Aux yeux des employés, la sécurité de l’emploi apparaît comme la deuxième raison pour laquelle ils choisissent une entreprise et la quatrième raison pour laquelle ils décident de rester. La confiance à l’égard de la direction se place au troisième rang des raisons en terme de fidélisation.

Des programmes de progression de carrière à revoir

Autre signe du fossé existant entre employeurs et employés : alors que près de la moitié des entreprises pensent être efficaces pour offrir des possibilités de progression de carrière, 41% des employés identifiés comme de bons éléments par leur entreprise indiquent qu’ils leur faudrait la quitter pour avancer dans leur carrière. D’après Towers Watson, les organisations devront donc repenser leurs programmes si elles souhaitent retenir leurs talents et développer leur leadership pour renforcer l’engagement des salariés.
 

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