Dur, dur d’être un Y !

On les dit paresseux, moins fidèles, peu respectueux des hiérarchies, et voilà qu'une nouvelle étude de l'Université Bentley vient d'en rajouter une couche : les Y ont aussi moins le coeur à l'ouvrage que leurs aînés.

Y_generation_Bentley.gifAfin de documenter les difficultés croissantes auxquelles font face les jeunes au moment d’accéder au marché du travail, les auteurs de cette recherche ont sondé plus de 3 100 personnes de tous horizons : chefs d'entreprise, recruteurs, enseignants, étudiants, récents diplômés, parents.

Or, plus de la moitié des répondants (58 %) pensent que la génération du millénaire mérite une note de « C » pour son manque de préparation en ce qui concerne son entrée dans le monde du travail.

En somme, les jeunes ne sont pas prêts à bien faire face à la musique lorsque vient le temps pour eux de jouer un rôle d’employé.

Des messages contradictoires

Cela dit, selon les auteurs de l’étude, le problème proviendrait plutôt des gestionnaires d’entreprises qui ont une difficulté particulière à clairement exprimer leurs besoins, et non pas de la génération Y elle-même.

Si la majorité des répondants considèrent l’intégrité, le professionnalisme et une attitude positive comme étant « très important » dans leur recherche du candidat idéal, ils fournissent des informations contradictoires sur les compétences dont ils apprécient le plus chez les jeunes employés.

Plus de 60 % des gestionnaires des ressources humaines disent qu'ils apprécient autant les compétences transversales (soft skills) que celles liées à l’emploi. En revanche, la plupart se contredisent en spécifiant qu'ils préféreraient embaucher un candidat ayant des compétences spécifiques à l'industrie plutôt qu’un diplômé en science politique qui doit d'abord être formé.

C'est en forgeant qu'on devient forgeron

Les entreprises accordent beaucoup d’importance aux stages. Un sondage Harris Interactive révèle que 80 % des employeurs sont plus susceptibles d'embaucher un nouveau diplômé qui a terminé non seulement un, mais plusieurs stages. Pourquoi ? Tout simplement parce que « les universités ne préparent pas suffisamment les étudiants à répondre aux besoins des nouveaux emplois ».


Par contre, seulement 8 % des élèves expriment un intérêt à l’égard des activités de développement professionnel telles que les stages, les emplois d'été, les programmes travail-études, le jumelage et le mentorat.


Pourtant, un stage est souvent la meilleure façon d'obtenir un emploi. Selon une enquête de Forbes réalisée en 2013, 69 % des entreprises de 100 employés ou plus ont offert des emplois à temps plein à leurs ex-stagiaires.

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