Voici un bilan des entreprises où des emplois ont été créés et d’autres ont été perdus au cours du mois de juin 2019.
EMBAUCHES
Unity Technologies veut créer à Montréal le deuxième studio en importance du groupe. Ainsi, la compagnie danoise triplera ses effectifs, qui passeront de 200 à 650 employés. Le gouvernement fédéral a offert 350 000 $ afin d’aider la compagnie dans ses démarches. André Gauthier, directeur du développement et chef du studio à Montréal, affirme que les emplois créés seront autant dans le domaine du jeu que dans les domaines de l’intelligence artificielle et de l’infonuagique.
Avec la saison estivale qui commence et l’ouverture de l’île Grande Basque et du lac des Rapides, Tourisme Sept-Îles a près de 600 emplois à pourvoir d’ici le début de l’été. Ces emplois, bien que saisonniers, offrent de belles expériences de travail aux étudiants.
CGI, le fournisseur de services en technologies de l’information, a inauguré au début du mois de juin son nouveau centre à Drummondville. L’entreprise, qui a déjà embauché près de 80 personnes, compte créer 220 emplois de plus. CGI, qui se targue d’accueillir de nouveaux arrivants, engage dans ses sept centres près de 7 500 personnes.
L’entreprise FlannelJax, qui se spécialise dans des centres de divertissement de lancer de la hache, ouvrira le mois prochain un centre d’appels à Sydney (Nouvelle-Écosse). Ainsi, de 7 à 8 postes seront pourvus dès l’ouverture de l’établissement. La compagnie espère embaucher près de 30 personnes au total si la croissance se déroule comme prévu. FlannelJax aimerait ouvrir de 20 à 30 nouveaux emplacements du même genre par année.
Le gouvernement du Québec a annoncé qu’il octroyait un montant de 17 M$ dans la cybersécurité, soit 25 % du financement total du projet. Luc Sirois, directeur général de l’organisme Prompt, qui pilote le projet, veut ainsi créer une véritable industrie qui regroupera des PME, mais aussi de grandes entreprises comme la Banque Nationale du Canada ou Deloitte. Cette nouvelle permettra d’offrir près de 400 nouveaux emplois dans les cinq prochaines années, dont une trentaine en Outaouais.
LICENCIEMENTS
Des compressions budgétaires forcent l’entreprise Opportunités NB, au Nouveau-Brunswick, à abolir 29 postes dont 24 étaient à temps plein. Malgré ces réductions, la compagnie soutient que les services ne seront pas affectés et que les 120 autres postes seront maintenus.
Le Groupe TVA a annoncé la suppression de 68 postes. Un geste qui devrait aider la société à poursuivre la production de contenu en français au Québec. TVA souligne que ces changements se font en raison de la concurrence féroce de Radio-Canada, Amazon, Google, Apple, etc.
Le centre ErinoakKids, dans le Grand Toronto, a supprimé près de 300 postes après que le gouvernement de Doug Ford ait décidé de ne plus financer les agences offrant des services aux enfants souffrant d’autisme. L’argent sera directement envoyé aux familles qui pourront alors se tourner vers le secteur privé.
Vice Québec, qui avait ouvert un bureau à Montréal le 1er août 2016, vient d’annoncer qu’elle le fermait afin de concentrer ses activités à Toronto. Près de 20 employés sont touchés par cette fermeture. Une restructuration pourrait aussi avoir lieu à Toronto. Toutefois, les pertes ne seraient pas aussi grandes, selon des sources internes.
Après avoir aboli plusieurs postes en 2016 et en 2017, IBM est revenu à la charge au début du mois de juin en congédiant près de 2 000 employés. La compagnie assure que cela représente moins de 1 % de ses effectifs, et que l’objectif est d’avoir une équipe avec un haut taux de rendement. IBM a actuellement près de 2 500 offres d’emploi dans le monde.