Pour « télétravailler », 66 % des salariés accepteraient d’être moins payés

Pour « télétravailler », 66 % des salariés accepteraient d’être moins payés

Le télétravail a le vent en poupe. Qu’ils soient européens, asiatiques ou américains, 3 salariés sur 5 estiment ne plus avoir besoin de bureau pour être productifs.

La flexibilité et la mobilité séduisent de plus en plus les salariés de la planète. Selon une récente étude conduite par Cisco, spécialiste américain des réseaux, auprès de 2 600 collaborateurs et responsables informatiques de 13 pays, l’envie de goûter aux joies du télétravail est en augmentation partout dans le monde. Ce désir est particulièrement présent en Asie et en Amérique latine. Les salariés indiens sont ainsi 93 % à estimer que bureau et performance ne vont plus de pair. Ils sont suivis par 81 % des travailleurs chinois et 76 % des collaborateurs brésiliens.

Phénomène intéressant pour les organisations : ces envies de flexibilité et de mobilité sont tellement fortes que près de 66 % des personnes interrogées par Cisco seraient prêtes à accepter une baisse de 10 % de leur salaire pour bénéficier de télétravail. Une tendance encore plus marquée chez les Espagnols, puisque 78 % d’entre eux renonceraient à un poste plus rémunérateur n’offrant pas de flexibilité.

Mais les entreprises sont-elles en mesure de répondre à ces nouvelles attentes des salariés ? Rien n’est moins sûr selon l’enquête réalisée par Cisco. Que cela soit sur le plan stratégique ou technologique, près de la moitié des responsables informatiques sondés déclarent en effet ne pas pouvoir faire face à ces envies de flexibilité. Leurs principaux freins : les problèmes de sécurisation des données associés au télétravail, le manque de budget et l’absence d’expertise.

Des obstacles qui ne doivent toutefois pas gommer les atouts d’une organisation du travail flexible. Selon les données recueillies par Cisco, près de la moitié des répondants exerçant déjà en télétravail déclarent travailler deux à trois heures en plus par jour quand un quart d’entre eux effectuent plus de quatre heures supplémentaires quotidiennes.

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