Recrutement : ce qui nous attend en 2016

2016 est à nos portes, et de grands défis attendent les entreprises en matière de recrutement. On ne verra pas l’apparition de nouvelles tendances de fond; la nouvelle année s’inscrira plutôt dans la continuité de ce qu’on a pu observer en 2015. 

 

Selon le réseau LinkedIn, qui a interrogé près de 4 000 décideurs en ressources humaines canadiens, le plus grand défi demeurera l’écart entre la quantité d’embauches à faire et le budget alloué au recrutement. Ces deux dernières années, les besoins d’embauche ont augmenté de 10 % en moyenne, mais les budgets sont demeurés sensiblement les mêmes.

 

Investir dans la marque employeur

Environ 46 % des répondants ont l’intention d’investir dans leur marque employeur, qui continue de jouer un rôle crucial dans le succès du recrutement, malgré qu’elle soit en baisse dans les priorités des entreprises. Une analyse de Linkedin révèle que les entreprises jouissant d’une marque employeur forte dépensent 50 % moins en recrutement et observent 28 % moins de départs que les autres compagnies.

Et 75 % des répondants nomment leur site web comme étant l’outil le plus efficace pour promouvoir leur marque employeur.

 

Miser sur la qualité de l’embauche et la rétention du personnel

Tout comme cette année, 35 % des répondants s’entendent pour dire que la qualité de l’embauche sera la mesure de succès par excellence, basée principalement sur la rétention des employés (61 %). Pas étonnant que le tiers des décideurs RH considèrent cette dernière comme une priorité absolue pour les 12 prochains mois.

Afin d’y arriver, LinkedIn prévoit que les entreprises devront mettre l’accent sur la mobilité du personnel. Il y a là du progrès à faire, car seul le quart des organisations canadiennes ont un programme bien défini pour l’avancement de leurs employés.

 

Les réseaux sociaux professionnels toujours privilégiés

Non seulement les recruteurs les utilisent de plus en plus, les professionnels s’en servent abondamment pour la recherche de nouvelles possibilités de carrière (56 %). Alors que les sites web carrière continuent d’être une source importante d’embauches de qualité, les réseaux sociaux progressent et semblent vouloir prendre le dessus.

Le défi dans ce domaine est de repérer les candidats passifs de qualité, d’où l’accroissement continu de l’intérêt pour l’analyse des métadonnées.

 

Diversifier les sources de recrutement

Comme chez nos voisins du Sud, les organisations canadiennes évoluent dans un contexte économique en mouvance et une forte concurrence pour la main d’œuvre de qualité, et seront forcées de diversifier leurs sources de recrutement.

La tendance ira de plus en plus vers l’embauche d’employés contractuels pour combler les besoins urgents, pour lesquels les enfants du millénaire sont de parfaits candidats. Par la même occasion, les entreprises américaines comptent embaucher 11 % plus de nouveaux diplômés qu’en 2015, selon la National Association of Colleges and Employers.

De la même façon, alors que les baby-boomers quittent le marché du travail, on verra de plus en plus fréquemment de retraités être embauchés à forfait pour leur expertise.

Chose certaine, les critères et les profils recherchés devront eux aussi être élargis, permettant ainsi à des candidats d’expérience d’effectuer plus facilement un changement d’industrie ou de rôle, par exemple.

 

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