Workopolis prend le virage 2.0

Après CareerBuilder et Monster, c’est au tour de Workopolis de sauter à pieds joints dans le Web 2.0! Le jobboard permet maintenant aux candidats et aux employeurs de communiquer directement via les réseaux sociaux. Une toute nouvelle stratégie avec laquelle le portail souhaite conquérir le marché des PME canadiennes.

Aller au-delà du simple affichage de poste en améliorant la marque employeur, tel est le nouvel objectif de Workopolis. Le site vient d’enrichir son offre recruteur d’une nouvelle option. Les entreprises peuvent maintenant créer leur propre page personnalisée afin de mettre en avant les atouts de leur marque employeur.

« Les chercheurs d’emplois qui viennent chez nous veulent trouver toutes les informations d’une compagnie à un seul endroit, explique Caroline Nadeau, porte-parole de Workopolis. Un peu à la manière d’un site de rencontre, les candidats sont maintenant en mesure de consulter les principales qualités d’un employeur avant de postuler. »

Accroître la visibilité web des PME

Sous le thème «Mettez-vous en lumière», Workopolis propose aux entreprises de se faire valoir afin d’être plus attrayantes aux yeux des chercheurs d’emplois. Sur cette nouvelle page d’optimisation, les employeurs peuvent également ajouter des liens menant à Twitter, Facebook ou vers des blogues. Les candidats sont ainsi en mesure d’entrer en contact avec eux.

Si la plupart des grandes sociétés sont déjà entrées à l’ère du Web 2.0, Workopolis vise surtout les PME qui manquent parfois de moyens pour prendre ce virage. « On cible les petites et moyennes entreprises qui n’ont pas les infrastructures et les budgets pour développer une section carrière dans leur site corporatif, affirme Caroline Nadeau. On leur offre une nouvelle avenue. »

Sur leur page personnalisée, les sociétés doivent mentionner les aspects qu’elles jugent susceptibles d’intéresser les chercheurs d’emplois, soient les avantages sociaux, le salaire et le climat de travail. Chaque module d’information ajoutée à la page coûte 500$, mais les deux premiers sont gratuits pour les entreprises qui font déjà affaire avec le portail.

Les jobboards en profonde mutation

Avec ce repositionnement, Workopolis surfe plus que jamais sur la vague des réseaux sociaux et emboîte notamment le pas à Monster, qui a récemment initié son blogue, sa page Facebook et plusieurs comptes Twitter. Regions Job a fait de même, en France. D’autres sites comme CarreerBuilder ont également intégré des fils RSS à leur plateforme. Ce jobboard vient par ailleurs de mettre en marché une application iPhone destinés aux chercheurs d’emplois. Doit-on conclure que l’ère des portails d’emploi traditionnels tire à sa fin? Tout dépend de la clientèle à qui l’on s’adresse, croit pour sa part Caroline Nadeau.

« Il ne faut pas oublier que ce n’est pas tout le monde qui a accès à Internet haute vitesse, observe la porte-parole. Il y a aussi différentes générations de chercheurs d’emplois. Les baby-boomers ont moins l’habitude du Web 2.0 et ils ont souvent des réticences à communiquer directement avec les employeurs », conclut Caroline Nadeau.

Articles récents par
Commentaires

Réseau d'emplois Jobs.ca