Île du Prince Édouard : Fonds de développement pour la main-d’oeuvre, Baisse de confiance, Travailler plus longtemps, Remboursement des dettes

 

 

L'île du Prince Édouard lance un fonds de développement pour la main-d'œuvre

L'objectif du fonds récemment lancé par le gouvernement de la Province de l'île du Prince Édouard ? Soutenir le développement des compétences des employés du secteur privé de l'île. D'après le Ministre de l'innovation et des études supérieures, Allen Roach, une main d'œuvre qualifiée doit pouvoir permettre aux entreprises locales d'améliorer leurs capacités d'exploitation, de créer des opportunités d'emploi, mais aussi d’accélérer la croissance économique de la Province. Le fonds, qui comporte trois volets (apprentissage, innovation, et exposition de la main d'œuvre), consiste entre autres : à appuyer les entreprises qui en feront la demande dans leurs projets d'évaluation des compétences, à financer des programmes de formation, et à développer la formation continue et l'expérience professionnelle des employés.

 

Confiance en baisse parmi les chefs d'entreprises canadiens

Sur fond d'incertitude économique internationale et dans l'attente de la mise en place d'une éventuelle mesure de redressement budgétaire aux États-Unis, les chefs d'entreprises canadiens seraient de moins en moins optimistes. Un déclin relevé par une récente enquête menée par Deloitte. L'optimisme net (c'est-à-dire la différence entre les répondants exprimant un optimisme grandissant et ceux déclarant une baisse d'optimisme) a ainsi chuté de +47% au 3e trimestre 2012 à -6% au 4e trimestre. Résultat : les entreprises revoient leurs attentes à la baisse en termes de croissance, de développement de chiffre d'affaires, de recherche et développement, de dépenses marketing et publicité, et d'opportunités de recrutement. Bref, des préoccupations qui les poussent à protéger leurs liquidités et à ralentir leurs investissements et le développement de leurs activités…

 

Les salariés canadiens ont l’intention de travailler plus longtemps

D’après un sondage de TD Bank Financial Group, 16% des employés canadiens ont l’intention de continuer à travailler une fois passés l’âge de 70 ans, alors que parmi les retraités actuels, seuls 3% sont restés en poste une fois devenus septuagénaires. Par ailleurs, 15% des salariés prévoient de commencer à mettre de l’argent de côté pour leur retraite cinq ans avant de quitter la vie active. Parallèlement, 69 % des retraités estiment qu’ils auraient dû commencer à économiser au moins 25 ans avant leur départ à la retraite ! Ils conseillent aux plus jeunes de commencer le plus tôt possible, notamment en mettant en place un budget qu’ils respecteront et en remboursant toutes leurs dettes avant leur retraite.

 

Le remboursement des dettes, une priorité

CIBC vient de publier les résultats d’un sondage sur les priorités financières mené auprès de plus de 2 000 Canadiens. Les conclusions : cette année, le remboursement des dettes reste la priorité numéro 1 pour 17% des répondants, comme en 2012. Une bonne résolution suivie par l’épargne (10%), une meilleure gestion des dépenses quotidiennes (8%) et les plans pour la retraite (7%). Des priorités qui varient en fonction du groupe d’âge. Par exemple, parmi les 18-24 ans interrogés, aucun ne se préoccupe de la retraite. Et chez les 35-44 ans, le remboursement des dettes est prioritaire dans 28% des cas. La zone géographique semble elle aussi avoir son influence : au Québec, la gestion des dépenses quotidiennes ne préoccupe que 5% des habitants, contre 10% dans la Saskatchewan.

 

L’emploi sur la bonne voie

39 800 emplois ont été créés entre novembre et décembre 2012 au Canada d’après Statistique Canada, ce qui a provoqué une légère baisse du chômage alors que les experts s’attendaient à le voir augmenter. Il s’est en effet établi à 7,1% en décembre 2012, contre 7,2% en novembre 2012. Une amélioration qui pourrait paraître minime, mais sachant qu’une hausse du chômage était ancipitée et que seules 5 000 créations d’emploi étaient prévues, il s’agit d’un progrès significatif. Si l’emploi n’a pas encore retrouvé son niveau de 2006-2007, les 312 000 postes créés l’an dernier présagent d’une année 2013 peut-être moins négative que ne le craignaient les économistes.

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