, une prédiction de la force d’emploi basée sur les 10 dernières années, est toujours au plus bas en Ontario. Après avoir passé cinq mois dans la cave à 0%, il s’est chiffré à 2.7% pour septembre, comparativement à 51.8% au Québec.
Le marché du travail est-il si difficile dans la province ontarienne? Oui, répond Patricia Richard, directrice des contenus chez Jobboom. «L’Ontario a terriblement écopé avec la récession dans les secteurs manufacturier et automobile», dit-elle. Ainsi, d’après l’indice, le mois de septembre dernier a été le pire des 10 dernières années pour les chercheurs d’emploi !
Dans la Belle Province, l’indice en cours est qualifié de «passable» pour septembre tandis qu’il est au plus «défavorable» en Ontario. L’écart flagrant s’explique par «la situation historique» vécue par l’Ontario, selon Patricia Richard. «Le Québec a été ébranlé, mais à moindre mesure. Le marché ontarien a été davantage déstabilisé», explique la directrice.
Cette dernière rappelle que l’indice Jobboom ne représente qu’un «reflet» du marché du travail. Bien que la mesure ait légèrement grimpé le mois dernier en Ontario, Mme Richard souligne qu’il ne s’agit que d’une très faible augmentation témoignant toujours de la situation précaire de l’emploi dans cette province.
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Comment est calculé l’indice Jobboom ?
La mesure est obtenue grâce aux données de Statistique Canada. D’abord, le nombre d’emplois occupés dans l’une ou l’autre des provinces est défini. Ce nombre est ensuite divisé par la population en âge de travailler, soit celle âgée de 15 ans et plus. Le résultat, appelé « taux d’emploi », est finalement classé en fonction des 10 dernières années, créant ainsi l’indice Jobboom. Cet indice est calculé au Québec et en Ontario.