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Hausse de l’emploi chez les personnes handicapées

Les Canadiens handicapés sont de plus en plus en plus nombreux à occuper un emploi. C’est ce que révèle une récente étude de Statistique Canada, selon laquelle le taux d’emploi de ces personnes est passé de 49,3 % à 53,5 % entre 2001 et 2006. Le taux de chômage de cette catégorie de travailleurs est, par ailleurs, passé de 13,2 à 10,4 % au cours de la même période. Le marché du travail comptait donc 339 590 personnes handicapées de plus en 2006 par rapport aux données de 2001. En comparaison, le taux d'emploi des personnes sans handicap a augmenté, passant de 73,8 % à 75,1 % au cours de la même période. Il semble que le dynamisme du marché du travail canadien, combiné à la rareté de certains profils, soient à l’origine de cette amélioration.

2 millions d’internautes pour SaskJobs.ca

Plus de 2 millions d’internautes ont visité le site emploi de la Saskatchewan, SaskJobs.ca, depuis le début de l’année. C’est un succès sans précédent pour ce type de site. La raison de cet engouement ? Une campagne marketing, « Big Opportunity » vantant les atouts de la province. En effet, la Saskatchewan connaît une forte croissance économique et manque de main-d’œuvre qualifiée. Elle tente donc d’attirer investisseurs et candidats potentiels à coup de pub. Et ça marche… surtout en Ontario ! Plus de 500 000 demandeurs d’emploi ontariens ont cliqué sur SaskJobs.ca.

Remercié de la fonction publique pour avoir transmis un document à son syndicat

Luc Pomerleau est maintenant sans emploi. Ce salarié de l'Agence canadienne d'inspection des aliments a été renvoyé pour avoir transmis un document à son syndicat. Un document confidentiel qui aurait été laissé par erreur à la portée de tous sur le réseau informatique de l’ACIA. L'Institut professionnel de la fonction publique dénonce le licenciement abusif de Luc Pomerleau et veut l’aider à retrouver son emploi. Il ajoute même que le dossier de celui-ci est irréprochable. Quant à l’ACIA, elle estime avoir respecté les lois. Selon elle, comme tout fonctionnaire, M. Pomerleau savait qu’il devait se plier aux exigences réglementaires et administratives prévues dans les lois et les politiques du gouvernement sur la sécurité.

Lutte contre les discriminations : peut mieux faire !

Dans son rapport sur les Perspectives de l’emploi 2008, l’OCDE souligne que les mesures légales ne suffisent pas à garantir l’égalité de traitement pour tous. En effet, les pratiques discriminatoires apparaissent persistantes sur les marchés du travail de tous les pays de l’OCDE, et les expériences de terrain conduites suggèrent que les minorités ethniques doivent chercher de 40 à 50 % plus longtemps que le reste de la population avant d’obtenir un entretien d’embauche, et ce à curriculum vitae identique. Dans le même ordre d’idées, un candidat issu d’une minorité ethnique doit être significativement plus qualifié pour avoir la même probabilité d’obtenir un entretien d’embauche après avoir répondu, par courrier, à une annonce d’offre d’emploi. Quant aux femmes, elles ont moins de chances que les hommes de trouver un emploi bien rémunéré, et cela peut en partie expliquer que leur taux d’emploi soit plus faible. Quant au Canada, l’OCDE indique que sa législation fédérale de lutte contre la discrimination est parmi les plus avancées.

L’Ontario investit 61,5 millions dans la formation

La province de l’Ontario investira 61,5 millions de dollars afin de créer près de 4 000 places supplémentaires pour les étudiants dans le George Brown College. Ce financement aidera à construire un nouveau centre des sciences de la santé qui disposera des toutes dernières technologies. La construction du campus créera environ 880 emplois et près de 1 300 infirmiers et infirmières seront formés d'ici 2015. De plus, deux autres campus de Toronto seront agrandis : les campus de Casa Loma et de Saint James offriront davantage de programmes d’apprentissage et de formations pour les métiers qualifiés. Les étudiants seront formés dans des domaines où la demande est forte comme le travail du bois, les technologies industrielles et électriques, ainsi que le chauffage, la ventilation et la climatisation. À l'heure actuelle, le George Brown College possède trois campus en centre-ville à Toronto et compte 14 000 étudiants à plein temps ainsi que 50 000 étudiants en formation continue. Depuis 2002-2003, le gouvernement de l'Ontario a investi plus de 38 millions de dollars dans le George Brown Collège pour moderniser les équipements et agrandir l'espace des campus.

L'emploi des immigrants universitaires

Il est plus difficile de trouver un emploi au Canada quand on est immigrant et que l'on a fait ses études universitaires à l'étranger. En effet, selon Statistiques Canada, les immigrants de 25 à 54 ans ayant étudié hors du pays ont plus de mal à trouver un emploi dans les cinq années suivant leur arrivée. Cependant, à mesure que le temps passe, la situation s'améliore. Dix ans après leur arrivée, les immigrants universitaires atteignent le même taux d'emploi que les candidats nés au Canada. Un taux qui varie tout de même selon le pays où les études ont été effectuées. Ainsi, les diplômés venus d'Europe ont plus de chance de décrocher un poste que ceux venus d'Asie, d'Amérique Latine ou encore d'Afrique. Autre enseignement : c'est en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique que les immigrants diplômés de l'université s'installent le plus. Enfin, l'étude souligne aussi que les perspectives d'emploi sont nettement plus difficiles pour les immigrants non diplômés.

Limogée pour maladie

La Cour suprême a rendu son verdict : un employeur a le droit de renvoyer un salarié si sa maladie l’empêche de travailler de façon efficace. Au préalable, il doit cependant avoir mis en œuvre tous les moyens pour l’accommoder sans que cela constitue « une contrainte excessive ». Rappel des faits : une employée d’Hydro Québec, souffrant de différents troubles mentaux et physiques, a été absente de son poste 960 jours en sept ans et demi. Et au moment de son renvoi, elle n’était pas venue travailler depuis 6 mois. Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) auquel était affiliée la plaignante, avait contesté la décision de l’employeur. Le plus haut tribunal du pays a donc décidé, à l’unanimité, que son licenciement n’était pas contraire à la loi. Temps partiel, aménagement de son espace de travail, tâches plus légères… malgré les mesures prises par la société d’État, la situation n’avait pas changé. Hydro Québec avait par ailleurs demandé une évaluation psychiatrique, dont les conclusions révélaient qu’il était fort peu probable que l’employée puisse un jour travailler de manière régulière.

Congé de maternité : la politique du gouvernement fédéral jugée discriminatoire

Discriminatoire. C’est le jugement de la Commission canadienne des droits de la personne sur la politique du gouvernement fédéral en matière de congés de maternité pour ces milliers d’employées nommées pour une période déterminée. Tout est parti du cas de Brigitte Lavoie. Cette employée a porté plainte contre Industrie Canada et le Conseil du Trésor, alléguant le caractère discriminatoire de la nouvelle politique sur l’emploi pour une période déterminée. En effet, la politique du Conseil du Trésor a changé pendant que Mme Lavoie était en congé de maternité. Les cinq années de travail continu requises pour pouvoir prétendre à un poste de fonctionnaire ont été ramenées à trois, mais la durée d’un congé sans solde (maternité, parental, maladie) n’est dorénavant plus prise en compte dans le calcul de la période cumulative de travail. Verdict : Brigitte Lavoie a reçu près de 43 000 dollars en salaires, dommages et intérêts.

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