Simply Hired lance son moteur de recherche d’emplois au Canada
Simply Hired, le moteur de recherche d’emploi créé en Californie, vient de lancer une version pour le Canada : SimplyHired.ca. Le site annonce qu’il proposera plus de 150 000 offres d’emplois récoltées sur les plus grands sites emploi canadiens, dans la presse et au sein des pages carrières des sites des entreprises à travers le pays. Le site n’est disponible qu’en version anglaise. Les employeurs peuvent ajouter directement leurs offres d’emploi sous forme de flux en remplissant un formulaire et en ajoutant l’URL de leur site. Il est aussi possible de promouvoir leur marque employeur via des publicités ciblées sous forme de bannières. Simply Hired est aujourd’hui présent aux Etats-Unis, en Australie, en Inde, en Grande Bretagne et, à présent, au Canada. Le groupe a pour ambition de construire le plus grand moteur de recherche d’emplois au monde…
Affichage gratuit sur jobmire.com
Le site emploi généraliste québécois www.jobmire.com, créé en 2007, annonce que l'affichage des offres d'emploi est dorénavant gratuit pour les employeurs. Avec actuellement plus de 1 200 emplois affichés par 400 employeurs différents, Jobmire espère atteindre 2 000 emplois d'ici 2 semaines grâce à cette gratuité. Le site déclare par ailleurs avoir au moins 100 nouveaux candidats qui s'inscrivent chaque jour et une banque de plus de 20 000 candidats.
Équité salariale non respectée sur l’Île-du–Prince-Édouard
Bien que la loi oblige les employeurs canadiens à appliquer le principe de l’équité salariale, les femmes diplômées de l’Île-du-Prince-Édouard gagneraient un salaire 20 % moins élevé que celui de leurs collègues masculins ayant le même niveau d’étude. Ce constat a récemment été proclamé par la Fédération des travailleurs et travailleuses de l’Île-du-Prince-Édouard. Selon la Fédération, la situation ne s’améliorerait pas, elle empirerait même.
La surqualification au Québec
D’après une étude publiée le 29 septembre 2008 par l'Institut de la statistique du Québec, 27,2 % des travailleurs du Québec sont surqualifiés : leur niveau de scolarité est supérieur aux qualifications nécessaires à l’emploi qu’ils occupent. Les plus touchés sont les personnes ayant au moins un diplôme d’étude postsecondaire, les 25-44 ans et les femmes. Le secteur des industries primaires affiche le plus haut taux avec 39,2 %. Celui des services d’enseignement – seul secteur où la surqualification recule – affiche le plus bas taux. Une pénurie de main-d’œuvre pourrait cependant inverser ce phénomène.
Invitons nos jeunes au travail
Le 5 novembre prochain aura lieu partout au Canada la journée «invitons nos jeunes au travail ». Depuis quatorze ans, des centaines de milliers d‘étudiants de neuvième année ou de secondaire trois passent la journée au travail avec un adulte afin de découvrir le monde du travail et de comprendre le lien qui existe entre leurs études et ce qui les attend. Accueillir ces jeunes donne aux entreprises la possibilité de valoriser à la fois leur rôle et celui des employés. Toutes les entreprises peuvent participer à cette journée.
L’Alberta espère attirer des travailleurs américains qualifiés
La province de l’Alberta, en pénurie de main-d’œuvre, a dépensé plus de 500 000 dollars US pour une campagne publicitaire dans le but d’attirer des travailleurs vivant aux États-Unis. Les Américains qui seraient intéressés par l’offre pourraient bénéficier d’une procédure plus rapide pour l’obtention de leur visa : de 6 à 18 mois pour obtenir un accord d’une résidence permanente. Dans la presse, à la radio, ou encore sur Internet, des campagnes avec des slogans tels que « Le lait a une date d’expiration, pas vous » visent ainsi à attirer des travailleurs temporaires. Le gouvernement cherche en priorité des ingénieurs, géologues, infirmières, physiciens et comptables. Top 100 des meilleurs employeurs du Canada
Le rapport annonçant les meilleurs employeurs du Canada pour 2009 a été publié le 2 octobre dernier. Ce classement récompense les entreprises pour leurs bonnes conditions de travail. Parmi les 8 critères requis : le lieu de travail, l’atmosphère professionnelle et sociale, la santé et les bénéfices familiaux, les vacances et le temps de repos ou encore la communication interne. De grandes entreprises comme l’Oréal ou encore Boeing sont citées dans le classement ainsi que d’autres moins connues comme BD Canada ou Great Little Box.
Semaine québécoise de la santé et de la sécurité au travail
Du 19 au 25 octobre 2008, les conseils centraux, fédérations et syndicats affiliés à la CSN ont attiré l’attention des employeurs et des employés sur l'importance de la prévention des blessures et des maladies liées au travail. D’après la CSST, 118 personnes sont décédées suite à un accident de travail ou d’une maladie professionnelle entre le 1er janvier et le 10 août 2008. À ce nombre, s’ajoute des milliers de travailleurs qui se blessent au travail. Dans le cadre du thème de cette année «Leur problème, c’est mon problème – La prévention, je l’ai à cœur», la CSN a mis à la disposition de ses membres, des outils d’information pour faire la promotion de la prévention sur les lieux de travail.35 % des travailleurs canadiens déclarent ne faire aucune épargne chaque mois
D’après un récent sondage de CareerBuilder.ca, 55 % des travailleurs canadiens ont du mal à joindre les deux bouts financièrement. Chaque mois, ils attendent le jour de paye avec impatience, sans quoi ils ne pourraient subvenir à leurs besoins. Ce pourcentage représente une hausse de 42 % par rapport à la fin de l’année 2006. Par ailleurs, 35 % des travailleurs déclarent ne mettre aucun argent en épargne chaque mois et 28 % économisent moins de 100 $ sur chaque paye. De plus, près d’un quart des 500 employés interrogés estiment qu’il faudrait 250 à 500 $ de plus sur leur paye pour vivre confortablement. Les managers et recruteurs en ont pris conscience puisque 70 % d’entre eux s’attendent prochainement à augmenter le salaire des travailleurs à temps plein.