Les émotions et la rentabilité des entreprises…


Heureusement qu’il y a des femmes…

Bizarre me direz-vous mais ce sont à 90% des femmes qui s’intéressent à cette situation. Est-ce parce qu’elles donnent la vie alors que l’homme, représenté souvent comme le digne descendant de l’homo sapiens, aurait conservé sa massue et son instinct guerrier ? Toujours est-il que les états de mal être, la dimension émotionnelle est parfaitement bien comprise par les femmes. Je dirais même plus que les femmes savent très bien intégrer cela dans le management de leurs équipes. Quand on connaît les dégâts que peuvent causer les émotions négatives en milieu de travail…déprime, dépression, ulcère, dermatoses, mal de dos, prise de poids, hypercholestérolémie et bien d’autres…puisque certaines corrélations sont désormais faites avec des accidents cardio-vasculaires, cérébraux vasculaires et même des cancers !!! Quand tout cela se traduit par de l’absentéisme, de la rotation de personnel, du retard dans le travail, des clients qui partent, des projets qui échouent, même si on ne veut pas reconnaître que les émotions y sont pour quelque chose… le plus mauvais des gestionnaires financiers devra pourtant constater que cela coûte cher aux entreprises.

Certes il faut pour cela considérer que ce soient des hommes et des femmes qui soient dans l’entreprise. Pas des robots, pas des machines, pas des clones… Dans des situations plus positives, on peut constater que les entreprises qui ont intuitivement ou non intégré la dimension émotionnelle, celles qui donnent du sens à leur métier, celles qui ont des projets porteurs et fédérateurs, celles qui ont une gestion de leurs ressources humaines intelligente, ont des résultats beaucoup plus positifs que les autres. La prise en compte des émotions dans une entreprise peut donc se réaliser à plusieurs titres :

  • Soit par intelligence et humanisme et donner un sens particulier à sa vie, à son rôle dans la société.
  • Soit pour trouver des sources de créativité, de performance, de mobilisation, de rentabilité.

Dans les deux cas le bénéfice est présent. Il répond à une tendance sociologique lourde, la recherche d’un nouveau contrat de travail. « Je te donne du plaisir au travail, tu me donnes de la performance » À l’heure ou les métiers sont de plus en plus codifiés, les grilles de salaires standardisées, ce nouveau contrat repose sur une prise en compte nouvelle des besoins des personnes. Participer à l’entreprise, y trouver du plaisir mais ne pas y laisser ni son âme, ni sa santé. Les émotions sont une vraie source de rentabilité, des moteurs de vie et une fois de plus les femmes ont pris le leadership sur cet aspect stratégique. Didier Reinach Directeur Général InterQualia Montréal : 514 866 41 28 didier.reinach@interqualia.comwww.interqualia.com

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