38% des responsables RH ont déjà licencié un employé pour vol

Fournitures, équipements informatique, téléphones, objets de décoration (plantes, peintures,…), condiments (thé, café), affaires personnelles des collègues, tout type d’entreprise est touché par des vols ou des chapardages commis par des employés.

Ainsi, selon une étude réalisée en juin par CareerBuilder38% des responsables en ressources humaines déclarent avoir déjà renvoyé des employés pour cause de vols. Quant aux salariés, 10% admettent voler à leur bureau. La fraude et les abus commis par les employés représenteraient en moyenne 6%* du revenu annuel total d’une organisation !

Les secteurs de la santé, des technologies de l’information et de l’industrie manufacturière sont parmi les plus touchés, tandis que le commerce de détail, la vente et l’hôtellerie sont davantage épargnés.

Le plus souvent, ces exactions seraient commises dans les salles de repos, voir directement dans les casiers personnels des employés.

Selon 15% des responsables RH interviewés, les fournitures de bureau sont les butins les plus convoités. Parmi les larcins cités, on retrouve bien sûr l’usage à titre personnel de la photocopieuse et du fax mais également des forfaits surprenants tels que le vol de la trousse de premiers soins ou du papier toilette… Beaucoup plus alarmant, les managers RH déclarent avoir souvent affaire à des vols de dossiers confidentiels.

Comment réagir face à un flagrant délit ? 45% des responsables RH sont intraitables sur la question, ils déclarent licencier automatiquement tout employé voleur. 48% sont plus nuancés et pèsent leur décision en fonction du larcin commis. En revanche, ils ne sont que 7% à affirmer qu’ils ne licencieraient pas le coupable.

Quelque soit le larcin, de tels actes portent incontestablement atteinte à la confiance de l’employeur envers le salarié en faute. La décision n’est, pour autant, pas à prendre trop vite. Une action judiciaire peut, en effet, être intentée par l’employé licencié s’il juge que le motif n’est pas suffisamment justifié.

Avant toute chose, la situation doit donc être clarifiée et les faits avérés. Une enquête interne peut être menée si nécessaire et le recours à la police est envisageable dans un cas grave. N’oublions pas que la prévention évite bon nombre de situations préjudiciables. La mise en place de contrôles internes rigoureux rend les fraudes plus difficiles.

Enquête « Cleptomanie de bureau » de CareerBuilder : réalisée en juin 2006, panel de 2 200 employés dont 1 000 responsables RH.

* Source : « Dealing with Employee Theft”, 2005, Yosie Saint-Cyr-Cyr, Édité chez HRinfodesk

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