RH : des professionnels pleins de confiance

Une nouvelle étude américaine révèle que les jeunes professionnels travaillant en RH sont tout particulièrement confiants dans leur emploi. RH : métier d'avenir? Faits saillants.

Les professionnels en ressources humaines sentent qu’ils ont le vent dans les voiles, particulièrement ceux qui sont en début de carrière. Et cela, même s’il n’y a pour ainsi dire pas de vent, c’est-à-dire que le recrutement en ressources humaines est demeuré stable par rapport à l’année dernière, selon un sondage de Society for Human Resource Management.

En effet, 85 % d’entre eux croient qu’ils conserveront leur emploi, contre 75 % de l’ensemble des professionnels dans ce domaine.

Les travailleurs hautement expérimentés sont, quant à eux, plus sûrs de trouver un autre emploi, au besoin. « Les chances de se replacer ailleurs pour ces employés chevronnés dépendent beaucoup de leur capacité à s’adapter aux nouvelles exigences du marché et à leurs habiletés en matière de stratégie et de conseil, explique Carole Théot, présidente et coach professionnelle chez Coetc.

S’ils ont su s’actualiser, notamment auprès de la clientèle des milléniaux, ils représenteront alors un véritable atout pour une entreprise.

 

Polyvalence c. spécialisation

Ce sont les généralistes qui sont les professionnels les plus convoités (59 %) par les entreprises en recrutement, toujours selon le sondage.

Les organisations s’attendent de plus en plus à ce que les conseillers RH adoptent le rôle de coach. Les seules compétences techniques ne suffisent plus.

« On veut qu’ils deviennent de véritables partenaires d’affaires qui apportent une valeur ajoutée à la fois stratégique et réflective, plutôt que d’être uniquement spécialisés dans une sphère précise comme la dotation », mentionne Carole Théot.

Cela s’explique notamment en raison du changement de structure de gestion des organisations et aussi des coûts. La polyvalence permet en quelque sorte d’avoir un meilleur retour sur son investissement. 

Et cela est d’autant plus vrai pour les grandes entreprises qui ont des défis plus complexes à gérer que les petites. « On formera ainsi le personnel en administration sur des compétences techniques précises comme les paies, plutôt que d’aller chercher une personne au baccalauréat qui demande un salaire plus élevé », ajoute-t-elle.

Et cette tendance s’observe également dans la formation qui est offerte. « Les programmes d’enseignement en RH se sont bien améliorés dans les dernières années pour que les diplômés touchent à diverses dimensions des ressources humaines », soutient la présidente de Coetc. 

Pas loin derrière les généralistes, on trouve les gens en recrutement, qui sont eux aussi en forte demande auprès des entreprises (31 %), notamment pour acquérir les meilleurs talents. « On remarque également que certains domaines techniques sont externalisés, comme le service de recrutement et de paie, plutôt que d’embaucher des gens à l’interne dans ces domaines de spécialité », observe Carole Théot.

Tous les défis auxquels doivent faire face les entreprises et la rapidité à laquelle elles doivent s’adapter poussent les professionnels en ressources humaines à redéfinir leur rôle et à devenir en quelque sorte le nouveau stratège « humain » des gestionnaires.

Référence:

https://www.shrm.org/resourcesandtools/hr-topics/organizational-and-employee-development/pages/hr-hiring-flat.aspx

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