Le régime de retraite moins important que le salaire et la flexibilité au travail

9 % des employés canadiens changeraient d’entreprise pour un meilleur régime de retraite. C’est ce qui ressort d’une étude publiée par l’Institut Info-Retraite BMO il y a quelques jours.

Les régimes de retraite employeur perdraient-ils de leur attrait ? C’est en tout cas l’une des tendances constatées par l’étude "Perfecting the workplace pension : the quest continues", réalisée par l’Institut Info-Retraite BMO. Pour les 1 008 employés canadiens interrogés, ces régimes sont loin de représenter un critère déterminant lorsqu’ils évaluent les possibilités d’emploi autour d’eux. Seuls 7 % considèrent que c’est le facteur le plus important quand 47 % s’intéressent au salaire et 22 % aux modalités de travail flexibles. Dans le même ordre d’idée, ils ne sont que 9 % à déclarer qu’ils quitteraient leur emploi pour un autre si le nouvel employeur offrait un meilleur régime de retraite ou d’épargne.

Employeurs multiples
Ces résultats s’expliquent par un recours de plus en plus important aux régimes de retraites à cotisations déterminées par rapport aux régimes de retraite à prestations déterminées. Par ce changement, la responsabilité de la gestion de la pension incombe désormais davantage à l’employé qu’à l’employeur. Le contexte de travail a également évolué, quand on sait que la moitié des travailleurs canadiens interrogés ont déjà eu cinq employeurs ou plus depuis qu’ils ont commencé à travailler. Un régime de retraite à prestations déterminées étalé sur la longueur n’est donc plus un critère qu’un employé peut faire valoir. À tel point que les travailleurs canadiens s’en désintéressent : 51 % des personnes sondées ne pouvaient pas indiquer les caractéristiques indispensables qu’ils incluraient dans leur régime de retraite employeur s’ils en avaient la possibilité.

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