Les causes des refus de relocalisation

La firme de recherche canadienne Ipsos Reid vient de publier les résultats de son sondage sur les raisons pour lesquelles les Canadiens refuseraient de changer de ville pour leur travail. Sans surprise, ce sont la famille et les amis qui arrivent en tête.

38 % des répondants expliquent en effet qu’ils ne veulent pas quitter leurs amis et leur famille, tandis que 33 % avancent une offre peu intéressante au niveau rémunération, une augmentation de 10 % n’étant pas suffisante selon eux pour justifier un déménagement. Suivent la satisfaction avec leur emploi actuel (27 %), et l’impossibilité pour le ou la conjoint(e) de les suivre.

Parmi ceux qui envisageraient de changer de ville pour un travail, plus de la moitié (55 %) le feraient pour un meilleur salaire. 26 % considéreraient cette possibilité pour l’aventure qu’elle représenterait, et 26 % s’il s’agissait d’une bonne opportunité pour leur carrière. Une rémunération plus intéressante est aussi la principale raison pour laquelle certains ont accepté de déménagé (49 % des personnes interrogées), suivie par une meilleure qualité de vie (32 %) et des conditions de vie améliorées (29 %). D’après l’enquête, seul un Canadien sur cinq serait prêt à changer de ville pour des raisons professionnelles, et un sur dix à changer de pays.

Au niveau international, parmi les personnes à qui Ipsos Reid a demandé si elles accepteraient de changer de ville pour un minimum de deux ans, avec au moins 10 % d’augmentation et une prise en charge des frais de déménagement, ce sont les personnes mariées (34 %), avec un salaire faible (34 %), peu qualifiées (33 %) qui sont les plus susceptibles d’accepter.

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