Les entreprises de l’Ouest canadien moins confiantes que celles de l’Est

La chute des prix du brut a eu une incidence sur certaines entreprises canadiennes et sur leurs perspectives de ventes et d’investissements au cours de l’année 2015. Dans sa plus récente enquête, la Banque du Canada met à jour une confiance amoindrie pour les entreprises de l’Ouest canadien et plus généralement les sociétés liées au secteur de l’énergie. C’est ce qui explique pourquoi l’optimisme des entreprises canadiennes a légèrement reculé. On apprend ainsi que 43% des entreprises s’attendent à augmenter le volume de leurs ventes au cours des 12 prochains mois tandis que 35% craignent de les voir baisser. L’automne passé, lors de la dernière relève, la proportion d’entreprises confiantes sur leur niveau de ventes était plus importante.

Les résultats de cette enquête de la banque centrale reposent sur un sondage réalisé auprès d’une centaine de représentants d’entreprises choisies en fonction de la composition du produit intérieur brut du pays. Il a été réalisé entre le 17 novembre et le 11 décembre.

 

Le secteur manufacturier plus optimiste

 

Concernant les intentions d’investissement en machine et en matériel, la Banque du Canada observe aussi un recul, puisque l’écart entre les entreprises souhaitant augmenter leurs investissements (37%) et celles souhaitant les diminuer (29%) est passé d’un solde positif de 20 points à 8 points entre les deux enquêtes. Là encore, l’explication se trouve dans l’effondrement des prix du pétrole. Pourtant, les intentions d’investissement paraissent plus robustes dans le secteur manufacturier.

 

Dans les provinces centrales et de l’Est, les entreprises de ce secteur jouissent d’une confiance accrue, particulièrement celles liées aux exportations à l’étranger. Les analystes de la Banque du Canada expliquent ce niveau de confiance par la baisse du dollar canadien et le raffermissement de la croissance aux États-Unis. Ces entreprises entendent ainsi profiter de l’occasion pour récupérer quelques parts de marché et accroître leur compétitivité.

 

À l’avenir, la croissance devrait donc reposer davantage sur le secteur manufacturier et un peu moins sur le secteur de l’énergie, qui jusqu’ici représentait les deux cinquièmes des investissements des entreprises canadiennes.

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