Les travailleurs du pétrole et du gaz plus confiants dans leur carrière

Les professionnels canadiens du secteur de l’énergie semblent plutôt confiants côté travail. D’après une étude de Rigzone, 78 % d’entre eux ont été approchés par un recruteur au cours des six derniers mois.

Les travailleurs du pétrole et du gaz dévoilent leur optimisme dans la dernière enquête publiée par Rigzone, un site d’informations et de recherche d’emploi spécialisé dans le secteur. Les Canadiens sont d’ailleurs les plus confiants au monde sur leurs perspectives de carrière. À tel point que 54 % révèlent qu’il sera facile de trouver un autre poste dans leur branche cette année. Un résultat supérieur aux travailleurs du secteur en Australie (avec un léger écart de moins de 1 %), aux États-Unis (49 %), en Amérique du Sud (46 %), au Moyen-Orient (45 %) et en Europe (42 %).

Recherche intense

Cette étude qui porte sur 27 800 professionnels de l’énergie dont 1 123 Canadiens révèle d’autres informations intéressantes. 78 % des travailleurs canadiens affirment ainsi avoir été en contact avec un recruteur au cours des six derniers mois de 2011. La recherche de talents est particulièrement intense sur certains postes du secteur pétrolier. Seuls 8 % des ingénieurs de la conception et 14 % des ingénieurs de la construction n’ont pas été sollicités par un recruteur sur la deuxième moitié de 2011.

Incitations à rester

Les professionnels du pétrole et du gaz sont ouverts aux multiples opportunités de carrière qui se dessinent autour d’eux. 42 % des travailleurs interrogés ont noté que leurs collègues ont davantage changé d’employeurs au cours des six derniers mois. Mais 32 % affirment aussi que leur direction les a incités à rester dans l’entreprise par des propositions plus avantageuses. Parmi les incitations les plus citées, on retrouve les augmentations de salaire (62 %), les missions plus intéressantes (28 %) et les primes de rétention garanties voire plus élevées (23 %). D’autre part, 47 % affirment que rien ne pourra les inciter à rester s’ils ont envie de changer de travail en 2012, 46 % disent l’inverse et 7 % ne savent pas. Entre partir ou rester, les professionnels sont plutôt indécis.

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