Quand les conflits de personnalités font échec à l’embauche

Selon une étude, personnalités dissonantes et heurts des compétences seraient des motifs majeurs d’échec du recrutement. Le point sur les erreurs à ne pas commettre, et la stratégie à adopter pour une embauche réussie.

L’entente des compétences et l’accord des personnalités seraient responsables, outre les problématiques de performance, des mauvais recrutements. C’est ce qu’affirme une étude publiée par Robert Half Finance & Comptabilité : près d’un tiers des 270 directeurs financiers interrogés distinguent comme principal facteur d’échec de l’embauche l’insuffisance des compatibilités entre les pratiques quotidiennes et les caractères.

A la question « Piètres performances mises à part, quels facteurs sont responsables d’un mauvais recrutement ? », 29 % d’entre eux ont en effet pointé du doigt un désaccord des habiletés et procédés, quand 23 % d’entre eux insistaient sur le manque de clarté des attentes exprimées lors de l’embauche, et 22 % accusaient les conflits de personnalités. Autre motif d’échec : l’incapacité du nouveau salarié à s’inscrire dans la culture de l’entreprise, désignée comme coupable par 14 % des directeurs financiers contactés pour les besoins de l’étude.

Redoubler de vigilance à l’heure de l’entretien

Face à ces écueils répandus, Robert Half suggère quelques stratégies.

En amont d’abord, il s’agit d’être vigilant quant à la rédaction de la fiche de poste. Plutôt que de recycler une description utilisée auparavant, soyez attentifs à vos besoins actuels, et veillez dès l’annonce à formuler clairement vos attentes quant au poste à pourvoir : vous serez ainsi à même de cerner avec plus de précision les qualités espérées du candidat idéal.

Gardez aussi à l’esprit, au moment d’évaluer les postulants, que la capacité d’adaptation et la propension à travailler en équipe sont aussi importantes que les aptitudes professionnelles concrètes. L’entretien, moment propice à une connexion entre l’entreprise et son futur salarié, doit certes servir à vérifier les compétences, mais doit déjà aussi valider la possibilité d’une entente future, garante d’une embauche réussie.

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