Seule une entreprise sur quatre travaille efficacement en équipe

L’enquête d’ESI International sur les liens entre collaboration et performance au travail révèle une contradiction importante : alors qu’une majorité (65,5 %) des compagnies canadiennes reconnait l’influence bénéfique du travail en équipe sur la réussite des projets, à peine plus du quart d’entre elles (27,8 %) l’applique de manière efficace.

Pour expliquer cette tendance, l’enquête met notamment en avant la rigidité des structures de travail. En effet, plus de la moitié des répondants (54,6 %), ne travaillent pas systématiquement en équipe pour une simple raison : leur structure de travail dépend soit du projet, soit de l’équipe, soit du sponsor. De plus, 9,9 % des répondants affirment travailler au sein d’une structure hiérarchique où la collaboration entre les membres d’un projet est très faible, voire nulle.

L’acquisition de compétences afin d’améliorer le travail en équipe est également un point important puisque 61,6 % des entreprises sondées indiquent ne pas fournir une formation adéquate. Une large majorité d’entre elles reconnaissent ainsi le besoin d’assurer le bon dosage de formation (autant les compétences en affaires que les compétences techniques). Parmi ces connaissances essentielles à un bon travail d’équipe, on retrouve par ordre d’apparition chez les répondants la communication (80,9 %), le leadership (49,6 %) et le jugement critique (47,3 %).

Les solutions
D’après l’enquête d’ESI International, il existe donc un large fossé entre l’idée de collaboration et la réalité. Pour y remédier, la société de conseil préconise de fournir aux différents membres d’équipe une formation équilibrée entre compétences d’affaires et compétences techniques. Elle livre également une liste des meilleures pratiques établies pour renforcer le travail en équipe, comme une plus grande autonomie des individus au sein des projets, des rôles bien déterminés dans les équipes ou encore des meneurs portés sur le travail et l’entregent. Autant de pratiques qui devraient avoir une influence non-négligeable sur le travail d’équipe, sur les résultats des différents projets et initiatives et sur le travail en général.

Cette enquête a été réalisée entre août et septembre 2011 auprès de 895 personnes : directeurs, responsables et salariés issus du secteur public, de la finance, des technologies de l’information, de l’énergie et des télécommunications.

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