Amour au travail : la réalité dépasse les fantasmes

Amour au travail : la réalité dépasse les fantasmes
 
Une récente étude Global Workmonitor, réalisée par Randstad, lève le voile sur l'amour au travail dans le monde. 400 employés dans chacun des 32 pays passés au crible ont été interrogés sur leur vision de la chose. Des résultats qui font la part belle à la tolérance. Tour d'horizon.
 
Le bureau : un lieu idéal pour les rencontres
 
Les gens passent la plupart de leur temps au travail et ont l'occasion d'y nouer des relations d'amitié, voire plus si affinités. Ce que permet l'entreprise ? Rencontrer des personnes ayant une formation, des compétences, des valeurs et des centres d'intérêt similaires. 66% des employés canadiens disent avoir des amis proches au travail et 59% soutiennent qu'une relation amoureuse se développe une fois de temps en temps dans leur entreprise. Au palmarès des pays où il y a le plus d'étincelles amoureuses entre photocopieuse et machine à café, se retrouvent presque ex-æquo trois pays d'Asie : la Chine, l'Inde et la Malaisie (environ 70%). Les plus réticents à laisser éclater leurs sentiments dans le cadre professionnel sont les Japonais (33%) et les Luxembourgeois (36%).
 
La performance affectée ?
 
Ces histoires d'amour entre collègues sont elles vues d'un bon œil ? Au Canada, 66% des employés pensent qu'elles ne doivent pas être problématiques. Chiffre qui s'élève à 72% dans le monde. Les plus tolérants en la matière ? L'Espagne, le Mexique et Hong Kong (environ 81%).
Les employeurs, quant à eux, redoutent les relations amoureuses entre employés et estiment qu'elles ont des conséquences négatives. En effet, elles peuvent affecter non seulement la productivité du couple mais aussi celle de leurs collègues. Des traitements de faveur peuvent être constatés entre les deux tourtereaux et blesser les susceptibilités de leur entourage professionnel, surtout si l'un des deux est le supérieur hiérarchique de l'autre ! Pire scénario ? Une idylle finissant mal et semant la pagaille au sein de l'entreprise.
Parmi les employés canadiens, 37% pensent qu'une romance avec un collègue nuirait à leurs performances. Ils sont 40% dans le monde à abonder dans ce sens. Même si en Inde, les relations amoureuses sont plus courantes qu'ailleurs, l'inquiétude quant à la productivité fait partie des plus élevées (63%). Au Luxembourg, la pratique n'est pas habituelle mais génère la même préoccupation pour 65% des employés.
 
Des mesures correctives pour freiner les ardeurs
 
Si un couple venait à se former au sein d'un même service, 42% des Canadiens pensent que l'un d'entre eux devrait être transféré vers un autre département. Les employés à travers le monde sont 44% à être de cet avis. La démission de l'un des deux partenaires est une mesure jugée trop sévère pour 21% des Canadiens et 24% à l'échelle globale. Les scores les plus bas sont enregistrés dans trois pays d'Europe : la Hongrie, la Suède et les Pays-Bas, avec 11%.
Comment les employés peuvent-ils vivre au mieux une idylle sur leur lieu de travail ? Randstad Canada leur conseille de s'informer et de respecter la politique intérieure de l'entreprise, de se montrer professionnel et discret, et de préserver de bonnes relations au travail quelle que soit la situation personnelle du couple.

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