Recrutement : des facteurs de sélection subjectifs

Les candidats à un emploi ne sont pas uniquement jugés sur leurs compétences et leur expérience… Une enquête menée par CareerBuilder, auprès de 2 076 professionnels RH aux États-Unis, indique que les recruteurs prennent en compte des facteurs plutôt originaux lorsqu'ils doivent départager entre deux candidatures égales.

ScreenHunter_467-Sep-12-12-04.jpgLes recruteurs sont 27% à déclarer préférer le candidat ayant un meilleur sens de l'humour et 26% à choisir celui qui est engagé dans sa communauté. 22% d'entre eux orientent leur choix vers le candidat jugé le mieux habillé et 13% vers celui qui semble être en meilleure forme physique. 21% des gestionnaires RH penchent pour celui avec lequel ils ont le plus de points communs.

Viennent ensuite, dans une moindre mesure, les connaissances des affaires et de la culture populaire (8%), l'implication dans les médias sociaux (7%) et les connaissances dans le domaine du sport (4%). Autant de points plus ou moins subjectifs et originaux qui servent à évaluer, selon Rosemary Haefner, vice-présidente des ressources humaines chez CareerBuilder, les possibilités d'adaptation des candidats à l'environnement de travail proposé par l'employeur.

La promotion à l'épreuve du comportement

Une fois recrutés, les salariés sont également soumis à appréciation au moment de solliciter une promotion. Si 33% des employeurs tendent à faire évoluer ceux qui ont déjà émis une demande de manière orale, ils sont très nombreux à considérer des éléments liés cette fois au comportement.

Les facteurs qui peuvent jouer en défaveur des employés sont : le refus d'exécuter d'autres tâches (71%), les retards (69%), l'usage du mensonge (68%), l'attribution des mérites du travail d'un collaborateur (64%), les départs anticipés et répétitifs du bureau (55%), la prise de liberté avec les dépenses faites pour le compte de l'entreprise (55%).

Enfin, les promotions sont plus difficiles à obtenir pour les salariés à l'origine de commérages (pour 46% des employeurs), qui ne s'habillent pas de manière professionnelle (35%), qui jurent (30%), qui restent silencieux pendant les réunions (22%), qui ont déjà pleuré sur le lieu de travail (9%) ou encore pour ceux qui ont eu une aventure avec un collègue (8%).

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