Retraite : les obligations déclarées pourraient augmenter jusqu’à 7%

L'Institut canadien des actuaires vient de publier le premier rapport des tables de mortalité et échelles d'amélioration de la mortalité, fondées sur l'expérience canadienne de la mortalité des retraités. Les chiffres révèlent une espérance de vie plus élevée et une augmentation variable des obligations déclarées selon les régimes de retraite.

Jusqu'à maintenant les études parvenaient de tables types réalisées aux États-Unis. Les nouvelles tables sont le résultat de quatre années de travail et ont été constituées à partir de données fournies par le Régime de pensions du Canada, le Régime de rentes du Québec et certains régimes de retraites privés et publics du pays. Ces nouvelles tables révèlent notamment que les taux de mortalité actuels sont inférieurs à ceux qui avaient été prévus de l'autre côté de la frontière, et les taux futurs devraient suivre cette tendance.

Augmentation de l'espérance de vie

D'après les anciennes tables de mortalité et échelles d'amélioration venues des États-Unis, un homme âgé de 65 ans a une espérance de vie de 19,8 années et une femme de 22,1 années. Avec les nouvelles tables, ces chiffres passent respectivement à 22,1 et 24,4 années. Jacques Lafrance, président de l'Institut canadien des actuaires a déclaré que ces nouvelles tables permettront d'utiliser pour la première fois des outils reflétant l'expérience de mortalité des retraités canadiens.

Des répercussions financières variables

D'un régime de retraite à l'autre, l'adoption de ces tables pourra avoir des répercussions très différentes sur le plan financier. Si les obligations déclarées au titre des rentes pourraient atteindre une hausse de 7%, elles devraient toutefois augmenter de manière générale dans une fourchette allant de 3 à 4%. Pour les régimes de retraite qui prennent déjà en compte leur propre expérience de mortalité, l'augmentation pourrait se situer entre 1 et 2%.
 

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